Déposer un projet

Appel à projets 2023 de la Monk Seal Alliance

 

La session de pré-candidature auprès de la Monk Seal Alliance est ouverte en ligne du 3 mars au 31 mars 2023. Le financement est disponible pour les projets couvrant la période d'avril 2024 à avril 2027 (36 mois).

 

CONSIDÉRATIONS ADMINISTRATIVES

Les candidatures doivent être soumises en anglais. Aucun projet ne peut être soumis directement à Monk Seal Alliance. Seules les pré-candidatures soumises via le portail en ligne dans le cadre des appels à projets seront prises en compte. Les fichiers scannés ou hors format ne seront pas acceptés. Les candidats seront informés de la suite donnée à leur pré-candidature par courrier électronique au plus tard le 28 avril 2023. Ensuite, les candidats présélectionnés seront invités à remplir un formulaire de candidature complet avant le 31 août 2023. La décision finale de soutien de la Monk Seal Alliance sera notifiée avant le 15 décembre 2023. La mise en œuvre du projet devrait commencer au plus tôt au printemps 2024 et devrait avoir une durée maximale de 36 mois.

 

STRUCTURE DE L'APPEL

Cet appel concerne les projets visant à améliorer l'état de conservation du phoque moine de la Méditerranée dans toute son aire d'habitat. Il est divisé en 2 catégories de zones : les "zones prioritaires" (celles où les populations de phoques moines sont établies et se reproduisent) et les "zones secondaires" (celles où des observations ont eu lieu/ont lieu et où nous nous attendons à ce que les populations de phoques moines finissent par recoloniser). Pour chaque catégorie, et sur la base des résultats du 1er forum MSA qui s'est tenu à Athènes du 31 janvier au 2 février 2023, MSA a prédéterminé un nombre maximum de projets et un montant maximum de soutien sur la période 2024-2027 (3 ans) ainsi que des spécifications supplémentaires détaillées ci-dessous.

 

Nombre prédéterminé de projets à soutenir et montant du financement par zone.

Les zones prioritaires :

Les zones prioritaires sont celles où les populations de phoques moines sont établies et se reproduisent.

  • Mauritanie : poursuite du projet mené par la Fondation CBD-Habitat (600 000 € max) incluant des actions spécifiques sur la réintroduction des phoques.
  • Madère : poursuite du projet mené par l'IFCN  (150 000€ max)
  • Grèce
    • Mer Ionienne : un projet, incluant éventuellement tous les acteurs de la zone (450 000€ max)
    • Mer Égée : au moins deux projets (700 000 € maximum pour les deux projets), dont l'un concerne la protection du phoque moine dans une ou plusieurs zones importantes pour l'espèce où aucune action de conservation n'a encore été mise en œuvre dans le cadre de projets existants ou récents.
  • Littoral turc : un projet (450 000 euros maximum) couvrant l'ensemble de la côte turque, de Marmara à Iskenderun.
  • Chypre : deux projets (270 000€ max)

Zones secondaires :

Les zones secondaires sont celles où des observations ont été enregistrées récemment et où nous nous attendons à ce que les populations de phoques moines finissent par recoloniser.

  • Mer Adriatique (Albanie, Monténégro, Croatie, Italie) : un projet (240 000€ max)
  • Bassin levantin (Syrie, Liban, Israël) : 60 000€ max pour la zone, avec 20 000€ max par pays

 

CONDITIONS GENERALES ET RESTRICTIONS DU SOUTIEN MSA

  • Les propositions collaboratives, avec au moins deux organisations partenaires, sont fortement encouragées et seront prioritaires.
  • Si le suivi des populations de phoques moines et/ou de leur habitat est inclus, il doit respecter le cadre de suivi adopté lors du Forum MSA (voir le document). Les données collectées doivent être analysées à la fin du projet pour produire des informations sur les variables suivies (aire de répartition, nombres, tendances, paramètres démographiques, etc).
  • Les coûts de surveillance (équipement, déplacements et frais de personnel) ne doivent pas dépasser 20 % du budget total demandé. Étant donné que les réseaux d'information (RINT, AFBIKA, etc.) fournissent des informations sur les menaces et l'occurrence des phoques, leur développement doit être inclus dans les coûts de surveillance (bien que distingués des autres types de coûts).
  • Toutes les données collectées dans le cadre du projet seront mises gratuitement à la disposition de la MSA et visibles pour les autres organisations sur la plateforme commune qui sera conçue et développée en 2023/2024 par un groupe de travail composé d'experts du phoque moine. Les questions telles que la sécurité des données, les droits et l'accessibilité seront déterminées par les termes de référence de la plateforme.
  • Tout demandeur effectuant des activités de surveillance doit être titulaire d'un permis de recherche.
  • Aucun cofinancement n'est requis. Les projets plus importants dont le budget global est supérieur au montant maximal de l'aide de la MSA (spécifié ci-dessus) seront pris en considération, mais un cofinancement sera nécessaire.
  • Les frais généraux, comprenant la location des bureaux, les fournitures de bureau, l'entretien des équipements, les salaires des ressources humaines administratives, ne doivent pas dépasser 10 % du budget.
  • Les coûts administratifs, comprenant les factures de services publics et les assurances, ne doivent pas dépasser 5 % du budget.

 

CONDITIONS SPECIFIQUES ET RESTRICTIONS DU SOUTIEN

Pour les zones prioritaires (Mauritanie, Madère, Grèce, Türkiye, Chypre) :

  • Les actions doivent être principalement orientées vers la réduction et l'atténuation des menaces (par exemple, les conflits avec la pêche et le tourisme), l'application des régimes de conservation et le soutien des besoins des autorités locales (Natura2000, AMP, etc.) et doivent représenter au moins 40% du budget demandé. Les coûts peuvent inclure l'équipement, le temps du personnel, le renforcement des capacités des parties prenantes. Les actions doivent être mises en œuvre tout au long de l'année (et non seulement pendant les saisons de reproduction ou de tourisme) et doivent s'appuyer sur des processus consultatifs et participatifs, incluant toutes les parties prenantes concernées.
  • Certaines recherches/études (par exemple, l'étude de la capacité de charge) ne seront prises en compte que si elles débouchent sur des mesures de conservation concrètes dans le cadre du projet proposé.
  • Les campagnes de sensibilisation ne peuvent pas dépasser 20% du budget total demandé. La mesure des impacts (changement de comportement) doit être incluse dans le projet.
  • Le suivi des menaces doit être inclus dans les propositions de projet. Elles doivent être listées dans la pré-candidature, ainsi que la méthode utilisée pour leur suivi et les indicateurs associés.

 

Pour les zones secondaires (mer Adriatique et bassin levantin) :

  • Les actions doivent viser à préparer le terrain pour la recolonisation potentielle des populations de phoques moines : sensibilisation (grand public), promotion de la création d'aires protégées, amélioration de l'application de la loi dans les aires protégées actuelles, mobilisation des parties prenantes (en particulier Les pêcheurs et les représentants du secteur du tourisme).
  • Le suivi des menaces potentielles doit être inclus dans les propositions de projet. Elles doivent être listées dans la pré-candidature, ainsi que la méthode utilisée pour les surveiller et les indicateurs associés.